L'Armorial des Villes et des Villages de France

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RUBEMPRE
RUBIMPRÉ, RUBIMPRI
(Somme)
INSEE n° 80686

D'argent à trois jumelles de gueules.

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NOTES, COMMENTAIRES, BIBLIOGRAPHIE

La commune a relevé, pleines et entières, les armes de la famille De Rubempré, aujourd'hui disparue.
Cette famille a conservé la seigneurie du XIIIe siècle au XVIe siècle, et a donné des seigneurs à d'autres localités.
Une légende familiale, qui ne repose sur aucune base historique, prétend que la famille De Rubempré est issue d'un prince Alexandre de Hongrie, dit Sans-Terre, devenu seigneur de Rubempré. Fils prétendu du roi André II de Hongrie (1176-1235) et de la reine Béatrix d'Este, frère d'Etienne de Slavonie, il aurait acquis le nom et la seigneurie de Rubempré après la croisade de 1248 à laquelle il aurait participé auprès de Saint Louis. Rien de bien sérieux dans cette histoire, sinon peut-être la volonté de justifier d'un blason pour le moins approchant: fascé d'argent et de gueules de huit pièces pour la famille de Hongrie (ancien) et d'argent à trois jumelles de gueules pour les De Rubempré.
Parmi les seigneurs avérés, Baudouin de Rubempré (que la légende donne donc pour petit-fils de Sans-Terre de Hongrie), est attesté en 1291; c'est le premier seigneur du nom. Ses successeurs portèrent le nom de la seigneurie jusqu'à Henriette de Rubempré, qui épousa Guillaume d'Humières à la fin du XVe siècle. On trouve aussi des De Rubempré seigneurs et comtes de Vertain et d'Aubigny, seigneurs de Beauverger; le blason des Rubempré est repris tel (comme pour la commune de Rubempré) pour le blason de Vertain (59) où Philippe de Rubempré, devenu seigneur par mariage, fit bâtir la tour du clocher (où figurent ses armes) en 1628.
Le blason des De Rubempré est visible aussi, mais accompagné de partitions, sur les blasons modernes des communes de Planques (62) et de Wicquighem (62), dont les De Rubempré furent aussi seigneurs.
Le nom et les armes des De Rubempré, famille éteinte avec Philippe De Rubempré (1650-1707), dernier du nom en ligne masculine, prince de Rubempré et d'Everberghe, comte de Vert, Vertain et Vertigneul, seigneur de Winnezeele et autres lieux, grand veneur et maître d’hôtel du roi, chevalier de la Toison d'or etc., ont été repris par son beau-fils Philippe-François de Mérode-Montfort (1669-1742), qui transmit ces titre et armes à sa descendance.
(Jacques Dulphy)

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DOCUMENTS DIVERS


Les grandes armes de Philippe de Rubempré, «comte de Vertaing, baron d’Everberg»
tiré de: «Le Blason des armoiries de tous les chevaliers de l’ordre de la Toison d’or (…) par Jean-Baptiste Maurice», Anvers, 1667.



Dessin de Robert Louis.



Plaque "Morts pour la France en 1914-1918" (détail).
Église Saint-Léonard, à Rubempré.
(Photo Jacques Dulphy, 2015)



Article de presse L'Action Agricole picarde du 3 août 2012.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)

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Sources: AD

Mise(s) à jour:
20/10/2019 Ajout d'un document.
26/05/2015 Ajout de deux documents.
03/03/2012 Ajout d'un document et de commentaires.
02/01/2011 Création de la page.

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