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MONTHENAULT
(Aisne)
INSEE n° 02508

(2021) Tiercé en pairle reversé: au 1er d'azur à trois poires d'or, au 2e de gueules à trois coquilles d'or, au 3e de gueules à la tour avec son avant-mur senestre d'argent; au chevron d'argent brochant sur la partition et chargé d'une tête de baudet de gueules.

Décorations:
Croix de guerre 1914-1918.

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Adopté le 2 décembre 2021.

Ce village de l’ancien Laonnois se situe sur un vaste plateau céréalier dominant la vallée de l’Ailette.
Un cartulaire de l’abbaye St Martin de Laon nous renseigne sur ce village qui apparaît dans les documents dès 1143 sous la forme Mons Hunoth puis en 1159 Mons Hunoldi et enfin en 1194 dans l’expression Territorium de Monte Hunodi soit le territoire du mont Hunoldus du nom de son premier propriétaire.
Jusque la Révolution, cette seigneurie va relever du Chapitre de la cathédrale de Laon.
La municipalité a choisi de rappeler à la fois les traditions et l’histoire du village à travers ses principaux seigneurs. Les premiers connus, ce sont les Poire, riches bourgeois de Laon, banquiers, hommes d’affaires et grands propriétaires très liés au pouvoir épiscopal et à l’élite de la cité.
En 1440, leur succèdent les Chambly originaires du Beauvaisis en la personne de Pierre de Chambly qui inaugure la branche des Chambly Monthenault. En 1741, Charles Francois de Chambly, comte de Monthenault et maréchal héréditaire du Laonnois, marie sa fille unique Jacqueline avec René François André, comte de la Tour du Pin et vicomte de la Charce, qui accole le nom des Chambly au sien. En 1778, son fils René Charles François lui succède. Militaire comme son père, il sera victime de la Terreur et guillotiné le 7 juillet 1794.
Le village sera entièrement détruit en 1917 du fait de sa proximité avec le Chemin des Dames et décoré de la croix de guerre (décret du 22 10 1920).
Profitant de la reconstruction, Charles Collins de Laminiere s’installe dans une ferme située sur l’ancien emplacement de la maison seigneuriale. Sa famille portait "d’argent au chevron de gueules accompagné de trois étoiles du même". Les émaux ont été inversés pour faire apparaître une tête de baudet surnom des habitants en mémoire des ânes utilisés par les vignerons pour évacuer leur récolte vers les pressoirs. On comptait 7 vendangeoirs avant 1914.
D’après:
- Alain Saint Dénis, Les neuf testaments d’Agnès Poire bourgeoise de Laon, 1264-1266, Bulletin de la Société historique de Haute Picardie, Tome XXI, 2019.
- Étienne Patou, La maison de Chambly , site "Racines et histoire", 2008.
- Georges Martin, Histoire et généalogie de la maison de La Tour du Pin, 1985.
(Patrick Cavelier)

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DOCUMENTS DIVERS

Extrait du procès vernal du Conseil Municipal du 2 décembre 2021 (1/2)

Extrait du procès-verbal du Conseil Municipal du 2 décembre 2021 (2/2)

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Sources: AO

Mise(s) à jour:
28/09/2022 Ajout d'un commentaire.
26/09/2022 Création de la page.

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